
Il y a peu, je reçois ce message : C’est quoi votre but de faire du nudisme ou de porter une robe sans culotte ni soutif ?
La réponse qui me vient spontanément est que je suis une femme libre de disposer de son corps et cette liberté n’implique aucune justification ! Aussi, je ne réponds pas, d’autant que le ton me semble empreint de jugements.
Je souris également car « la robe sans soutif ni culotte » est en réalité mon bleu de travail : un paréo. Il y a moins confortable et joli comme tenue, n’est-ce pas ?
Blague à part, je constate en effet que la place de la nudité dans ma pratique n’est pas toujours bien comprise. Aujourd’hui, sans intention de me justifier, j’ai l’élan de l’expliquer.
Une autre forme de mise à nu pour moi…
Mon corps raconte mon histoire : Des blessures physiques et émotionnelles. De profonds traumatismes. Une magnifique grossesse et un long allaitement. Des nuits blanches à veiller, à pleurer et à aimer. Mon corps raconte que je suis une survivante, que je suis vivante! En cela, il est parfait car il répond parfaitement à mes expériences de vie. Pour tout le plaisir que j’éprouve à travers lui, à travers mes sens, j’ai envie de l’aimer. Même s’il ne répond pas ou plus totalement aux injonctions de beauté de la société.
Quand je me déshabille en atelier, tête haute et profondément vulnérable, des dizaines de paires d’yeux rivés sur moi, mon message est celui-ci:






Mesdames, vous souhaitez (re)trouver plus de fluidité, d’harmonie et de légèreté dans la relation à votre corps et, par la même occasion, à la sexualité ?
